dimanche 29 novembre 2015

24 heures à Amsterdam

Après la seconde rentrée dans le Nord, nous nous sommes aperçus que cette première année avait défilé très vite, que ma mission dans la région devrait atteindre son terme prochainement... et qu'il nous restait une multitude de choses à découvrir par ici. 

Une promo Thalys sur le trajet Lille-Amsterdam nous a rappelé que nous avions cette destination dans notre "to do list". Et hop, voilà nos billets réservés pour les 14 et 15 novembre : cela tombait plutôt bien, nous pourrions y fêter l'anniversaire de Jules ;)

Guide du routard en poche, nous voilà dans le train pour Amsterdam. J'avais cherché quelques infos sur la toile avant de partir. J'avais retenu qu'il y avait deux facteurs pour mener à bien la visite de la capitale Néerlandaise : le temps - celui qu'on a pour visiter la ville - et le temps : celui qu'il fait dehors. Vous aurez compris dans le titre que nous maitrisions parfaitement la durée de notre séjour. Pour la météo par contre, nous voulions nous laisser surprendre... mais n'avons pas eu de grande surprise. Un week end mi-Novembre, c'est humide, terriblement humide même !

Cela ne nous a cependant pas empêché de découvrir Amsterdam à vélo, afin de vivre un peu comme les autochtones. Alors voici quelques images de notre super week end :

2h45 de train, et nous voilà à Amsterdam !


Impossible pour moi de ne pas vous faire découvrir l'atelier de notre loueur de vélos ! Splendide :)


Et c'est parti : Nous voilà comme les vrais néerlandais... à vélo !


Première pause photo. Cette splendide DS n'était pas la seule ancienne dans les rues de la ville. Elles étaient plutôt nombreuses, à côtoyer les - nombreuses aussi - voitures électriques, lesquelles peuvent compter sur des solutions de recharges à chaque coin de rue ! La capitale des Pays Bas est clairement en avance sur ce point.


Après avoir arpenté les rues du centre d'Amsterdam au bord des canaux, découvert les différentes places, le marché aux fleurs, le fameux quartier rouge, retour à notre hôtel en passant dans (oui, "dans", il y a une piste cyclable qui traverse l'édifice) le Rijksmuseum via le Museumplein... histoire de nous sécher et nous réchauffer. Un coup d'oeil à la météo du lendemain pour essayer de se rassurer, mais ce sera en vain !


Le lendemain, retour dans le quartier rouge, de jour, nettement plus calme que la veille au soir. J'ai trouvé l'enseigne de ce bar mignonne ;)


Amsterdam, ce sont également les nombreux coffee shop... coutume locale que nous n'avons pas fait découvrir à nos jeunes !


C'est également le tourisme... (ces touristes-là, je les aime particulièrement !)


...des canaux (accueillants des péniches habitées)...


...et de très belles architectures !


Nous avons ensuite poursuivi la visite à bord d'un bateau... à l'abri. Sympa aussi de découvrir les différents quartiers ainsi.


Enfin, nous avons découvert des petits restos vraiment très bien grâce au guide du routard. Ci-dessus une boulangerie (De Bakkerswinkel) qui a diversifié son activité, et s'est agrandie à l'arrière sur deux niveaux grâce à une mezzanine très bien conçue. Le mobilier est original... et la cuisine excellente !

Promis, nous vous y emmènerons si l'envie vous prend de visiter Amsterdam. Nous avons été conquis, et avons juré d'y retourner !


dimanche 22 novembre 2015

Insouciance chérie


"Le 12 novembre est définitivement une bonne date" titrait mon dernier post sur ce blog. Je n'imaginais évidemment pas que ce titre prendrait un tel sens après les évènements tragiques survenus le lendemain soir à Paris. Je pense que si nous en avions les moyens, nous serions nombreux à vouloir revivre encore et encore ce 12 novembre, et arrêter l'histoire ce jour là  !

Pas envie d'y penser

C'est exactement cela : je n'avais d'abord pas envie d'y penser, à ces attentats. Pas envie d'y réfléchir, pas envie d'analyser. Encore de la paresse ? Au fond de moi, je savais que je ne pourrais pas passer sous silence ces attaques meurtrières ici, sur ce blog. Alors j'ai essayé de comprendre mon attitude de "fuite".

Les attentats de Charlie en début d'année nous avaient tous émus, voire bouleversés. S'attaquer à notre liberté d'expression ? Hors de question. Cela restait cependant facile à décréter, assis confortablement au fond de nos fauteuils, en changeant nos photos de profil sur Facebook... Les cibles, c'étaient les autres : des journalistes engagés, exposés, et prévenus du danger.
Vendredi dernier, les cibles étaient des personnes attablées à une terrasse, des spectateurs d'un match de foot ou d'un concert : en clair, des personnes semblables à vous et moi, qui sont exposées n'importe quand, et n'importe où. Voilà ce qui a changé : nous sommes désormais potentiellement concernés personnellement. Evidemment, lorsqu'on habite à la campagne ou dans une ville de province, il semblerait que le risque soit moindre. Il n'empêche : le risque est présent dans nos esprits.

Je crois que ne vous avait pas encore dit ici que je prends des cours d'allemand. Ceux-ci se déroulent à Paris. J'y vais actuellement une fois par semaine, en train. J'y étais vendredi dernier. J'y serai la semaine prochaine. Et, malgré moi, j'ai pensé à ce moment où je serai dans la gare du Nord, puis dans les rues de la capitale. Alors que j'y allais sereinement, en toute insouciance jusqu'à la semaine dernière, ça ne sera désormais plus comme avant. 

C'est de cette insouciance là que je veux parler dans le titre. Faire ce que je veux, quand je veux, comme je veux, sans aucune arrière pensée. Acheter un billet de concert en toute quiétude, participer à un évènement sportif en toute sérénité, boire un verre en ville sans réfléchir. Voilà ce qui nous a été volé.
Pas de panique cependant, je vais plutôt bien, je ne suis pas traumatisé. Et je suis certain d'oublier dans quelques semaines... comme la France entière avait oublié cet élan de solidarité qui était né sous le label "Je suis Charlie", et qui a disparu quelques semaines après à peine !

Le rôle des médias

Je souhaite aborder un autre sujet concernant ces évènements. C'est le rôle essentiel qu'ont les médias. Il dépasse très largement la mission d'information.
Je pense que mon expérience du week end dernier est intéressante. En effet, nous avions planifié une visite d'Amsterdam. Nous voilà installés confortablement dans le Thalys samedi matin, puis arrivés dans la capitale des Pays-Bas, dans laquelle nous n'avions pas de réseau cellulaire. Ballades à vélo, découverte de la ville, échanges en famille, petits restaurants sympas, tour de la ville en bateau... le tout, coupés des médias. Je reviendrai sur ce week end dans une autre publication, ce n'est pas le sujet ! Retour dimanche soir à Lille : nous retrouvons du réseau, la radio, internet, la télévision... et l'effroi général. Les événements tournent en boucle : on assiste à une surenchère du sujet qui fera la plus d'audience... et cette orgie de scoops terrorise la France, le monde. N'est-ce pas précisément l'objectif de nos assaillants ? Evidemment, il est difficile, voire impossible de maîtriser ce phénomène. Hors de question de filtrer l'information, alors je pense que c'est à nous de la filtrer ! Nous l'avons fait involontairement, et avons passé un week end bien meilleur que si nous étions restés derrière nos écrans ou haut parleurs à attendre les dernières nouvelles. A méditer ;)

Quand politique rime avec polémique 

Enfin, alors que nous sommes encore dans l'émoi, les politiques profitent de l'occasion pour "faire de la politique". Entendez par là "essayer de gagner des voix pour son parti" en polémiquant. Si ce spectacle est plutôt amusant habituellement, je crois qu'il est des situations où une trêve s'impose. Ce show qu'on nous inflige est lamentable. Aurait-ce été un tel sacrifice que de raisonner simplement avec humanité, modestie et respect ? Visiblement oui. Il s'agirait de ne pas rater une seule occasion, aussi grave soit-elle, d'essayer d'écraser ses opposants afin d'essayer de gagner le pouvoir. Quelle tristesse :(


J'ai une nouvelle fois pu vérifier que c'est lorsqu'on perd quelque chose qu'on se rend compte de la valeur que ça avait... En effet, l'insouciance dans laquelle j'ai grandi a été égratignée la semaine dernière. Et je l'aime, cette insouciance ;)




jeudi 12 novembre 2015

Le 12 Novembre est définitivement une bonne date !

Claudia et Juju le 1er Janvier 2015

Quelle super nouvelle ! Après plus d'un mois d'hospitalisation, Claudia a pu rentrer chez elle aujourd'hui, le jour de l'anniversaire de Juju. 

Nous avons énormément pensé à elle ces dernières semaines, nous sommes sentis loin, et impuissants. 

Cette excellente nouvelle nous ravit évidemment tous... même si Juju n'a certainement pas encore fini d'entendre le désormais traditionnel "tu as des nouvelles de Claudia aujourd'hui ?".

Keep fighting Claudia, et rendez-vous à nouvel an pour mettre la photo à jour ;)


mercredi 11 novembre 2015

Antwerpen

C'est le nom néerlandais pour Anvers. Alors que nous avions déjà découvert les villes belges alentours, nous n'avions pas encore pris le temps de nous rendre à Anvers.

Située à environ une heure de Lille, nous avons décidé de nous rendre dans la capitale du diamant un après midi du mois d'Octobre dernier. Une fois de plus, nous avons été conquis par la Belgique.

En réalité, nous n'avons pas été surpris, le concept de ces grandes villes du Nord sont souvent identique : une belle architecture, des belles églises, une place centrale sublime, des terrasses où la bière coule à flots, et des rues particulièrement propres en Belgique.

Ce qui différencie Anvers, c'est sa... gare centrale. Un monument splendide, qui abrite une technologie permettant d'accueillir les trains sur 3 étages !

Voici quelques prises de vues :

Le plafond du hall d'entrée

Les quais sur trois niveaux
Une jolie touriste !
Vue de l'extérieur
Et voici quelques autres photos de notre ballade en ville :